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+31 (0) 23 543 42 50Il ne s'agit pas nécessairement d'un cabinet dentaire : quelles sont les possibilités de carrière qui s'offrent aux jeunes scientifiques après leur doctorat ? Quelles opportunités la science et l'industrie leur offrent-elles ? Des experts de l'industrie et du monde universitaire donnent des conseils qu'ils ont partagés avec des dentistes et des spécialistes des matériaux en herbe lors du congrès de recherche sur la santé bucco-dentaire de la division Europe continentale (CED) de l'IADR à Genève. Une question importante lors de l'atelier « Université ou Indstrie- La vie après le doctorat», en particulier pour les participants majoritairement féminins : Quels sont les défis spécifiques au genre auxquels elles sont confrontées ?
Le Dr Janine Schweppe, dentiste et responsable des affaires scientifiques et cliniques chez Kulzer, et le professeur Arzu Tezvergil-Mutluay de l'université de Turku (Finlande) étaient présentes pour répondre aux questions des jeunes scientifiques qui terminent actuellement leur doctorat ou mènent des recherches post-doctorales dans des universités..
De nombreuses opportunités pour les dentistes dans l'industrie
L'aperçu de l'industrie a constitué une valeur ajoutée particulière pour les participants : « Janine Schweppe, qui a utilisé l'exemple de Kulzer pour montrer que les dentistes travaillent depuis longtemps non seulement dans la recherche et le développement, mais qu'on a besoin d'eux dans de nombreux domaines - de la gestion des produits aux formateurs de produits, en passant par la réglementation.
Au moins la moitié des participants ont déjà songé à travailler dans l'industrie. Qu'est-ce qui est alors important ? Le Dr Janine Schweppe a donné un aperçu de la vie professionnelle quotidienne, notamment à partir de son propre parcours professionnel, ainsi que des conseils sur la manière de nouer des contacts avec l'industrie afin d'explorer les possibilités d'emploi. « La chose la plus importante est de chercher à entrer en contact avec des personnes qui occupent un poste qui vous intéresse et d'établir un réseau avec elles, par exemple via LinkedIn ; les congrès, les foires commerciales et les cours de formation sont également un bon moyen d'établir des contacts avec l'industrie », a déclaré le Dr Janine Schweppe. Les organisations telles que « Young-CED* » et leurs offres sont également d'excellentes occasions de nouer des contacts.
Naviguer dans une carrière universitaire : Réflexions du professeur Arzu Tezvergil-Mutluay
S'appuyant sur sa vaste expérience, le professeur Arzu Tezvergil-Mutluay a partagé des idées essentielles pour construire une carrière universitaire réussie. Elle a expliqué que le monde universitaire combine souvent la recherche, l'enseignement, le travail clinique et les responsabilités administratives, et qu'il est donc essentiel de définir des priorités claires en matière de recherche et de trouver un mentor qui puisse fournir des conseils et un soutien. L'élaboration d'un programme de recherche ciblé et la constitution d'un solide dossier de publications sont deux éléments essentiels à la progression de la carrière. « Se disperser sur plusieurs sujets peut donner l'impression d'un manque de concentration ou d'organisation », a-t-elle fait remarquer.
Le professeur Tezvergil-Mutluay a également souligné l'importance de travailler en réseau et de cultiver des compétences non techniques pour réussir dans le monde universitaire. Pour les chercheurs postdoctoraux, elle a recommandé d'élargir leur expertise en collaborant avec différents groupes de recherche, en se familiarisant avec diverses méthodes de test et approches de recherche. Tout en reconnaissant les défis du monde universitaire, elle a souligné ses avantages uniques, notamment la liberté intellectuelle, la flexibilité et un environnement d'apprentissage dynamique qui encourage la créativité.
Défis pour les femmes dans le monde universitaire
S'adressant à un public majoritairement féminin, le professeur Tezvergil-Mutluay a évoqué les défis spécifiques auxquels les femmes sont souvent confrontées dans les carrières scientifiques. Si le monde universitaire peut être exigeant, il offre également des possibilités de flexibilité, notamment des horaires de travail adaptables. Cependant, malgré quelques progrès dans certaines régions,les femmes restent sous-représentées, dans le leadership scientifique,ce qui limite le nombre de modèles disponibles. La Scandinavie a fait des progrès considérables pour soutenir les femmes dans les sciences, mais la représentation reste faible dans d'autres parties du monde.
L'un des principaux défis, en particulier pour les femmes, consiste à concilier les responsabilités académiques et la vie de famille. Le professeur Tezvergil-Mutluay, mère de trois enfants, a souligné l'importance d'un réseau de soutien. « Vous avez besoin d'un réseau qui vous soutienne », a-t-elle déclaré, soulignant que le partage des responsabilités à la maison est essentiel. « Les partenaires doivent s'impliquer pour aider à répartir les tâches de soins, afin de permettre aux femmes de participer pleinement à des conférences internationales cruciales. Elle a ajouté que la gestion du temps et de solides compétences organisationnelles sont essentielles pour maintenir cet équilibre.
Kulzer tient à promouvoir les jeunes scientifiques.
L'échange a été très utile pour les participants, comme l'ont montré les réactions : « Ils ont vraiment apprécié les informations, car plusieurs d'entre eux ont déclaré qu'ils n'avaient jamais eu l'occasion de s'informer sur les différents parcours de carrière, et en particulier qu'ils n'avaient pratiquement aucune information sur le travail dans l'industrie », déclare le Dr Janine Schweppe, qui est très passionnée par la promotion des jeunes dentistes et qui s'est particulièrement engagée à les soutenir en sa qualité de responsable des affaires scientifiques et cliniques mondiales. Kulzer promeut la visibilité scientifique des jeunes chercheurs, notamment par le biais de prix tels que le IADR/Kulzer Travel Award.
*Le « Young CED » fait partie de la Division de l'Europe continentale (CED) de l'Association internationale pour la recherche dentaire (IADR) et soutient les jeunes scientifiques jusqu'à l'âge de 40 ans qui souhaitent s'établir dans le domaine de la recherche dentaire.
Manager Corporate Communications
Bettina Link
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